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La Conteuse
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La Conteuse
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MessageHistoire de le Cité
Histoire de le Cité EmptyMar 11 Juil 2017 - 19:19
Chronologie de la Cité



Introduction



L'histoire de notre Cité est définie par les historiens grâce aux archives de la grande bibliothèque universitaire. Les livres matériels ont depuis longtemps laissé place aux livres virtuels et aux hologrammes mais c'est toujours grâce à eux que nous apprenons d'où nous venons.
Nous venons de la Terre. Notre belle planète bleue, aux ressources immenses pillées, devenue invivable, fut perdue mais grâce à la Cité notre survie était assurée !

Rien n'aurait pu aboutir sans le "projet Lucy", lancé par le professeur Richard, bien avant le lancement de la Cité.
Les dates données par les historiens estiment le début du projet vers 2223 en années terrestres. Alors que l'effet néfaste de la pollution gangrenait notre belle planète, les scientifiques avaient déjà en tête une échappatoire pour l'humanité. Les recherches sur L'ADN et l'évolution des espèces avaient depuis quelques années connu de grandes avancées. La mutation génétique contrôlée n'était plus un rêve absurde. Des hommes plus robustes pouvaient voir le jour...
Ce fut le début des "néohumains", qui plus tard se renommèrent les démiurges. Ces recherches furent menées sous la direction du Professeur Richard, le meilleur chercheur de son temps. Son amour pour la survie de l'homme fut au centre de ses découvertes.

Mais malgré le succès du projet, la Terre était bien perdue. L'ouverture inexpliquée de failles océaniques aurait marqué la fin de l'humanité si les initiateurs du projet Lucy n'avaient pas caché un plan de secours : Un centre satellite des plus grands. Il fut rebaptisé la Cité pour garder un terme neutre que tous les peuples comprendraient et s'approprieraient. Les démiurges, ces êtres supérieurs, décidèrent dans leur grande bonté de donner une seconde chance aux hommes. Celle de vivre tous ensemble dans une ère de paix et de prospérité.
Le projet de la Cité ainsi abouti marque l'année 0 de notre calendrier ! Tous les ans lors du changement d'année, "La Tour" nous illumine alors que nous sommes plongés dans le noir, permettant d'admirer au mieux les feux d'artifice mais aussi de garder en mémoire que c'est grâce aux efforts des démiurges que nous sommes ici présents. La Cité ne pourrait exister sans eux, mais elle ne pourrait pas fonctionner sans les Hommes.



I. Les débuts de la Cité



Le début a été marqué par la mise en place d'une société mondiale condensée. De nombreux groupes ethniquement différents se sont vus obligés à cohabiter. Les gens ont dû adopter rapidement une langue commune pour pouvoir travailler et commercer ensemble.
Dès le départ, il a été clairement défini que la Cité était régie par une égalité totale entre toutes les ethnies : aucune religion, aucune culture ne serait plus puissante qu'une autre. C'est pourquoi aujourd'hui la Cité est si hétéroclite.
Tout le monde fut d'accord pour affirmer que les démiurges étaient en tout point désignés comme ceux qu'on suivrait. Aucun homme ne pouvait se targuer d'être meilleur qu'eux et après avoir sauvé l'humanité, il était naturel qu'ils prennent les commandes. Encore aujourd'hui leurs décisions sont considérées comme les plus pertinentes pour notre survie.

Mais l'humanité a tout de même son mot à dire, nous sommes en droit de nous diriger nous même. En être civilisés, nous pouvons organiser une société qui, pour nos ancêtres, devait être utopique ! Un maire et sa suite d'employés municipaux furent rapidement élus pour être la parole du peuple. Mais il est difficile de tout réorganiser en un seul jour ! Les premières années furent considérées comme chaotiques. L'entente de toutes les communautés fut difficile. Chaque puissance des anciens pays essayait de prendre la tête, de seconder les démiurges. Ce fut une période d'instabilité politique. Le poste de maire changea plusieurs fois de main sans que la population ne comprenne exactement la situation. Ces années furent nommées "les années sombres".
Il était difficile pour de nombreuses personnes de s'adapter si vite à un endroit comme la Cité. Les différences avec la Terre sont grandes, la principale étant l'espace réduit. De tout petits territoires étroitement collés les uns aux autres. Certains ont vu leur puissance être soufflée telle un château de cartes, d'autres ont pris les choses en main et ont réussi à se faire une place dans ce nouveau monde. Nous pouvons citer la famille Bakshi, que nous verrons plus loin dans un des chapitres sur l'économie de la cité : les grandes familles à connaître.

Ces nombreux conflits entraînèrent des émeutes, les rues n'étaient plus sûres et les journaux commençaient à débattre sur le concept même de la Cité. Les journalistes n'hésitaient pas à affirmer que l'humanité aurait dû se terminer avec la fin de la Terre au lieu de s'enfermer dans une station artificielle. Ils ajoutaient que les Hommes faisaient face à la déchéance de l'humanité.

Kieran Drew qui plus tard deviendrait Itérion, le chef des démiurges, était alors un chercheur prometteur et un pacifiste. Un certain nombre de ses discours célèbres de l'époque appelèrent au calme et à la bonté. Il commença à mettre en évidence que les générations futures n'auraient pas de nationalité mais appartiendraient toutes à la Cité. Peu importeraient leurs origines, elles œuvreraient pour la Cité.
Soutenues par le chef des démiurges, le professeur Richard, des assemblées regroupant plusieurs communautés se réunirent pour atténuer les tensions et mettre en place une politique en accord avec les démiurges. Chaque côté fit des concessions pour construire un discours politique, juridique et économique en adéquation avec les besoins de la Cité.

Les premières années de la Cité furent ainsi considérées comme expérimentales pour préparer la Cité du futur. Après quelques échecs, la Cité rentra dans son ère de prospérité.



II. La mort du professeur et la passation du pouvoir



Dans toutes les bibliographies de qualité au sujet du professeur Richard vous pourrez apprendre que malgré sa mutation volontaire il a toujours désiré garder sa part d'humanité. Il a continué de porter son nom de professeur Richard pour être à jamais lié à sa découverte. Sa mort fut une grande tragédie pour les gens de la Cité. Il permettait un rapprochement avec les démiurges. Avec lui ils gardaient une approche humaine, ce n'étaient pas encore ces êtres inapprochables et divins dont on parle à présent.

La presse de l'époque fut partagée entre une mort naturelle et un accident mystérieux. Quelques articles mentionnaient une absence d'autopsie et d'un manque de clarté de la part des autres démiurges. Mais son successeur Kieran Drew certifia son testament, qui prouvait que cet homme extraordinaire s'attendait à sa mort, causée par une maladie dont la mutation n'avait pu être éradiquée.
Une fois que le temps de deuil fut passé, un mois plus tard exactement, Kieran Drew fut intronisé en tant que chef des démiurges. Pour inaugurer son poste, il décida que pendant la cérémonie il prendrait un nouveau nom. C'est à ce moment-là qu'il prit le nom d'Itérion. A sa suite plusieurs démiurges choisirent eux aussi de changer leur nom. Aux environs de l'an 8 la démarcation entre les démiurges et les humains fut claire. Les démiurges, en s'attribuant des noms uniques, se divinisèrent.

Itérion était l'héritier légitime du professeur Richard aussi la passation se fit sans encombre. Cependant elle marqua un tournant dans l'histoire de la Cité. En même temps, sous la responsabilité de Mazan, se mettait en place un Ordre de sécurité de la ville pour homogénéiser les différents organismes de surveillance et de protection mis en place dans chaque quartier.
Au départ nommé CSP (Centre de Sécurité et de Protection) l'organisation reprenait les codes militaires, assurant la sécurité de la ville. Le CSP fut à cette époque un paradoxe marquant, car alors que les démiurges tendaient à s'isoler dans la Tour cette organisation montrait un travail commun entre démiurges et humains.



III. Le mal des fécondités, la controverse de la suprématie des démiurges



Une des principales caractéristiques de la Cité est la perfection de sa technologie. Faite pour que les hommes vivent sans soucis, les scientifiques et les ingénieurs se sont associés pour construire une ville parfaitement équipée. La progression de la robotique permit de faciliter de nombreux services. La course aux robots de plus en plus avancés débuta entre l'année 17 TC et l'année 29 TC. Elle perdure toujours, l'amélioration de l'intelligence artificielle étant une constante chez la plupart des spécialistes de la robotique. Dans la Cité le travail des machines a une importance capitale. Les cultures et les élevages fonctionnent avec toute l'intelligence que les nouvelles technologies peuvent apporter. Pourtant les polémiques autrefois soulevées par de nombreux articles sur la pollution et la surproduction entraînés par un système agricole intensif ont disparu lors de la formation de la Cité. L'agriculture de la Cité repose sur un système écologique et responsable. Plusieurs livres de référence sur ce système permettent de prendre pleinement conscience de toute la complexité de l'engrenage qui permet aux habitants de la Cité de vivre.

Malgré la minutie accordée à la sécurité physique et mentale des citoyens, le docteur Vanlick et son équipe virent apparaître en 20 TC les premiers cas de stérilité chez des femmes qui aux premiers tests n'indiquaient rien d'anormal. Très vite, le cas parut se répandre aussi chez des hommes sains. L'équipe médicale s'en référa rapidement au démiurge de la santé qui prit en main les recherches sur cette catastrophe.
Alors que les autorités avaient essayé de minimiser la circulation d'informations pour ne pas engendrer de panique, des rumeurs se répandirent telle une traînée de poudre. Hommes et femmes de la cité ne pouvaient plus avoir d'enfant. La panique générale engendra un certain nombre de mouvements de foule autour de la Tour des démiurges. La population voulait avoir des réponses. Les démiurges de la santé et des énergies établirent un rapport qui fut retravaillé en discours.
Discours annoncé par le maire de l'époque, le 19 avril 21 TC, diffusé par tous les médias. Il établissait que la Cité était un écosystème qui fonctionnait grâce à des énergies propres, réputées sans danger jusqu'alors mais désormais reconnues comme ayant des répercutions sur le système reproductif humain. Cependant les démiurges avaient la solution pour parer à ce problème. Les enfants pourraient naître en laboratoire avec l'ADN de leurs parents. L'un des points stratégiques pour la publicité de ce nouveau système était qu'ils pourraient façonner l'enfant comme ils le désiraient. Les futurs citoyens ne seraient que des personnes parfaites aux yeux de leurs propres parents. Les handicaps et les tares les plus visibles pourraient être corrigés, effacés et tout cela gratuitement car c'était bien entendu un service public.

Un scandale sans nom éclata, les ordres religieux encore implantés dans la cité crièrent à la diffamation de l'œuvre de dieu. Beaucoup de citoyens furent réticents à cette solution qualifiée d'acte scientifique à la "frankenstein". Le problème fit couler beaucoup d'encre, usa beaucoup de langues mais il restait toujours le même : les humains devenaient stériles. Devant cette évidence, des scientifiques en vinrent à expliquer que c'était une fatalité de produire des enfants artificiels et certains, ne voulant pas croire en la cause de l'énergie, soulevèrent des théories proches du déterminisme. La Cité étant plus petite que la terre les hommes ne pouvaient plus se reproduire autant, alors comme certains animaux lors de surpopulation ils réduisaient inconsciemment de manière drastique leur population.

Plusieurs associations pour la protection de l'enfant prirent la situation à leur avantage pour entraîner des discussions avec le démiurge des familles afin d'établir un protocole de prise en charge. Elles voulaient tirer avantage de cette tragédie pour couper court aux trafics d'enfants qui pourraient apparaître. Ils discutèrent de la mise en place d'entretiens afin de décider si les couples étaient capables ou non de prendre en charge un enfant. Le 12 avril 22 TC se mirent en place un certain nombre de règles régissant la prise en charge d'enfant. Des normes devaient être respectées. Sauf cas exceptionnel, la nouvelle loi sur la régulation des naissances interdisait d'avoir plus de deux enfants. Les familles étaient vues en entretien par des médecins puis des psychologues et enfin les démiurges concevaient l'enfant à l'aide de leur technologie.

Quelques années plus tard, suite aux pressions d'associations, la possibilité de façonner avec précision le code génétique des enfants fut supprimée. La conception continuait à garantir l'absence de tares trop graves et de maladies génétiques handicapantes mais le hasard génétique serait assuré pour éviter tout risque d'eugénisme.



IV. La morosité de la cité, un nouveau jeu virtuel



Cette catastrophe perturba les habitudes de la Cité. Les habitants pensaient vivre dans une utopie mais ils se rendirent compte que vivre sans problème était impossible. Les mentalités devaient s'habituer à la normalité des enfants nés artificiellement. La Cité entra dans une ère morne où les habitants semblaient s'enliser dans une sorte de défaitisme chronique. La crise, sans précédent dans ce monde bien étudié, fut retranscrite aussi bien dans les arts que dans les médias. Les cas de mal-être furent davantage documentés, médiatisés. Les années qui suivirent 22 TC présentèrent un haut taux de suicide au sein de la Cité. Les pouvoirs publics durent prendre les choses en main pour tenter d'apaiser les tentions sociales. Bien que de nombreux projets soient menés à bien pour tenter d'apaiser les habitants, comme les premières expéditions spatiales, les tensions continuèrent à se faire sentir pendant de nombreuses années.

Vers 68 TC des rumeurs circulèrent sur les réseaux, prétendant que des gens de la Cité auraient été sélectionnés pour participer à des tests sur un jeu d'un genre nouveau. Le tout resta très mystérieux et les rumeurs s'estompèrent. Vers 732 une nouvelle émission marqua les télécommunications. Rien n'annonçait à ce moment-là qu'il s'agissait des prémices du grand jeu virtuel qui marquerait l'ère du divertissement de la Cité. L'émission reprenait les codes de la télé-réalité, des scientifiques étaient largués dans un jeu vidéo ultra réaliste, le monde était rude pour des citadins. Le succès de l'émission était dû à la demande constante de participation du public. Il lui était demandé de voter, de participer à des questionnaires et l'émission évoluait en fonction de ce que proposait le public. Elle dura longtemps, plusieurs années avant de s'arrêter sans aucune explication. Mais elle fut reconnue comme l'une des meilleures émissions, celle qui fit le meilleur taux d'audience, et n'a toujours pas été égalée.

En 834 TC apparurent les premières publicités pour un jeu virtuel d'un genre nouveau. Elles vantaient son réalisme exceptionnel et la sensation de dépaysement des plus totales qu'il pouvait procurer. L'esprit des citadins pourrait imaginer être à la mer, à la montagne, respirer l'air frais ...Avoir cette sensation de retourner sur la Terre bien qu'elle ait disparu. Le jeu resta pendant un long moment une simple publicité sur les écrans géants de la Cité ou sur les différents supports de télécommunication. Deux ans plus tard, Itérion déclara que le jeu nommé "Continent" pouvait être enfin ouvert aux gens de la Cité.
Il inaugura cela comme un cadeau des démiurges afin que les humains puissent se libérer de la monotonie de la Cité. Au même endroit que le centre spatial s'ouvrirent des douanes, permettant d'accéder à l'univers du Continent. Tout fut organisé pour faire croire à un départ réel afin que l'immersion soit plus vraie que nature. Afin de clore le scénario de cette nouvelle attraction, des lois furent instaurées et tous les habitants de la Cité durent se porter garants du secret de la Cité au risque de voir le jeu devenir instable et dangereux.



V. L’année du grand bug, la dangerosité du jeu virtuel



Le jeu "Continent" s'ouvrit petit à petit à la population. Afin qu'il n'y ait aucune surchauffe lors du lancement, seule une centaine de joueurs invités par l'entreprise Travel&Co, l'agence principale s'occupant de la maintenance, fut amenée à essayer le Continent. Petit à petit il s'ouvrit à de plus en plus de monde. Le jeu connut un grand succès. Il était si réaliste que tous les habitants de la Cité venaient y chercher une échappatoire à l'enfermement de la Cité. La clef du succès du Continent résidait dans la possibilité de mener une autre existence, parfois plus excitante que celle de la Cité. Mais ce qui était à la fois inquiétant et attirant fut la possibilité de mourir. En effet les joueurs étaient avertis que s'ils subissaient un choc trop important, que ce soit physique ou émotionnel, ils pouvaient au mieux être violemment déconnectés, au pire mourir. Cette annonce refroidit les plus prudents et seuls les téméraires voulant tester leurs limites continuèrent à l'exploiter. Pour certains se rendre sur le Continent était considéré comme trop dangereux, un jeu de l'extrême attribué à la jeunesse de l'époque. Pourtant les principales occupations des joueurs étaient simplement de se fondre dans la masse, revenir à des choses simples, en opposition aux technologies de la Cité.

Le jeu s'ancra petit à petit dans le quotidien des gens de la Cité. Les plus récalcitrants finirent au moins par apprécier les émissions qui en parlaient. Mais en 1037 plusieurs incidents commencèrent à chambouler l'accalmie instaurée depuis plusieurs années. Le Continent entra en guerre, l'événement fut annoncé quelques jours après les premiers faits. La compagnie Travel&Co annonça que le jeu allait passer à sa deuxième version. Pour cela il serait bouleversé pendant un moment. Les joueurs les plus zélés accueillirent cette annonce avec une certaine excitation.
Mais la mort d'une joueuse, Anaëlle, fille adoptive de Mazan, entraîna la fermeture provisoire du jeu. L'Ordre signa pour la première fois un partenariat avec l'entreprise pour ramener tous les joueurs encore présents. Les forums et autres sites parlant du jeu expliquaient cette situation par la présence d'un virus. Il aurait pris l'apparence d'une créature des plus féroces et les informaticiens échouaient à le détruire. Comme solution ils avaient même proposé que ce soient les officiers de l'Ordre, voire même les démiurges, qui par leur expérience au combat et leurs capacités aillent le détruire au sein du jeu, bien qu'ils soulignent le risque que cette méthode n'entraîne qu'une résolution temporaire.
Du côté de l'Ordre il y eut quelques pertes avant que les démiurges ne prennent les choses en main. Une vague de contestation traversa la Cité. Ils ne voulaient pas d'un jeu qui assassine leurs concitoyens et monopolise les forces de l'Ordre. Ils devaient concentrer leurs forces dans l'exploration des nouvelles planètes. L'apothéose, fut la mort du démiurge Mazan lors d'un combat contre le virus. Si même les démiurges n'étaient pas en sécurité, il était insensé que le jeu puisse continuer d'exister.
En son honneur une sculpture peut d'ailleurs toujours être admirée au milieu du parc circulaire, le représentant en train de serrer la main d'Itérion. Une autre sculpture fut élevée devant le centre de l'Ordre dont le nom changea pour l'Ordre de Mazan. La cérémonie funéraire, à la fin de l'année 1037 TC fut ponctuée par un discours d'Itérion encore appris dans les écoles en mémoire de ce fait historique.

A partir de ce moment l'entreprise Travel&Co ainsi que d'autres petites startup s'étant crées grâce au jeu connurent une période de grande difficulté. Les plus petites fermèrent et il y eut une période de bashing à l'encontre du jeu. Il fut mis entre parenthèses, pratiquement oublié pour certains. Mais quelques années plus tard Itérion et le pdg de Travel&Co convièrent les journalistes à un point presse.
Ils parlèrent de leur collaboration pour élaborer une deuxième version du jeu, où tous les bugs avaient été corrigés et en particulier la possibilité de perdre la vie. Les démiurges avaient travaillé avec les ingénieurs pour que les chocs occasionnés par une mort sur le Continent n'aient plus aucun impact sur le système nerveux. Bien que de nombreuses personnes accueillent cette nouvelle avec joie, beaucoup se révoltèrent de constater que les démiurges perdaient leur temps pour aider une entreprise dans l'amélioration d'un jeu au lieu de concentrer leurs efforts dans la recherche d'une nouvelle terre pour vivre.

Entre 1132 et 1150 TC, alors que la popularité du jeu remontait petit à petit, il se développa un contre-courant sur les réseaux sociaux ainsi que via des journaux, radios et même des associations. Ils étaient contre cette fascination pour cette virtualité, qui d'après eux faisait oublier les origines de la Cité. Pour de plus en plus de jeunes la Cité était le lieu où les humains avaient toujours vécu. Les nostalgiques de la Terre comme on les surnommait, déploraient cette perte de repère et ce manque d'engouement pour chercher un nouveau lieu d'accueil. Certains allaient même reprocher aux démiurges de duper la population. Des manifestations de ces groupes se muèrent en actes de violence envers l'autorité et furent sévèrement punis par l'Ordre de Mazan pour atteinte à l'ordre public. Durant cette même période, le nombre de disparitions et d'accidents mortels ou inexpliqués augmenta. Ils firent le gagne-pain de nombreux journaux ou passionnés d'histoires étranges. Encore aujourd'hui, beaucoup de rumeurs circulent sur ces faits étranges mais bien que certains essayent de les relier avec ces mouvements anti-Continent rien n'indiquait qu'ils étaient liés.

Vers 1150, un nouveau groupe apparut dans le jeu : les Fondateurs. Au début les joueurs pensèrent qu'ils seraient liés à l'évolution du jeu mais Travel&Co annonça qu'ils servaient d'essai pour la création de nouveaux personnages et qu'ils étaient totalement bugués. Ils conseillèrent de s'en éloigner, puis interdirent tout contact avec eux en indiquant que cela pourrait risquer de faire buguer le jeu. Au même moment les mouvements anti-Continent se calmèrent et se firent plus petits et discrets.

En 1178, l'expédition Uranus débuta. Un équipage de 10 scientifiques et techniciens quitta la Cité pour explorer une zone de l'espace afin d'essayer de trouver une planète pouvant accueillir les habitants de la Cité. Alors que jusqu'à présent ce n'étaient que de petites expéditions qui rapportaient seulement des échantillons, l'expédition Uranus se voulait être la première de cette ampleur. Cette annonce calma davantage les voix élevées contre le jeu.



VI. La mort d'Itérion, une nouvelle ère pour le Cité



Un grand choc pour la Cité fut la mort d'Itérion le 14 mai 1219 TC. Il faisait partie de la première génération des démiurges aussi il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il meure un jour, c'était déjà incroyable qu'il ait vécu si longtemps. Mais la perte d'un chef ébranle toujours. La Cité porta le deuil pendant plusieurs semaines, jusqu'à l'intronisation d'Oséphon en tant que nouveau chef des démiurges. Depuis cette année, le 14 mai est une fête nationale. L'arrivée d'Oséphon marqua le début d'une ère de calme sur la Cité. Il désirait instaurer une ère paix et de dynamisme où les gens de la Cité ne seraient plus lassés par le quotidien.

En 1580 le jeu du Continent recommença à lasser les joueurs, entraînant de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Sans originalité, il servait davantage comme séjour de vacances. Prenant en compte ces multiples commentaires, deux informaticiens de Travel&Co, Tim Buclet et Vladimir Lycos démissionnèrent pour créer une entreprise spécialisée dans les quêtes. Ils développèrent des événements afin d'attiser la curiosité et l'intérêt des joueurs. Travel&Co lança ses services de voyage, permettant aux personnes lambda d'organiser leurs voyages idéaux dans la réalité virtuelle. Mais la compétition était rude et la grosse entreprise commença à décliner. Ainsi vers 1582 la compagnie lança un événement. Un des pays du Continent entra en guerre, créant de nombreuses occasions pour les joueurs d'expérimenter de nouvelles sensations. Les premières années la compagnie assura avec brio la sécurité des joueurs et des voyageurs.
Voyant que les deux entreprises étaient viables d'autres se lancèrent dans l'aventure pour créer des startup en rapport au jeu. Certaines ne durèrent que quelques semaines, d'autres perdurèrent un peu plus longtemps mais rares étaient celles qui tenaient face aux deux géants. Et puis en 1584 les informaticiens annoncèrent que le jeu accusait plusieurs bugs. L'agressivité des robots avait augmenté considérablement, mettant en danger les voyageurs. Travel&Co réduisit le nombre de séjours organisés, mais très vite la situation leur échappa une nouvelle fois. Les entreprises décidèrent que le jeu devait fermer pour éviter un nouveau problème.
La guerre dura jusqu'en 1589, mais le jeu put rouvrir à partir de 1587, seule la Valonie resta fermée. Les joueurs recommencèrent à venir, de nouveaux enthousiastes au vu de toutes les sensations que pouvait procurer le jeu. C'est seulement en 1590 que les voyageurs recommencèrent à apprécier le Continent comme destination touristique mais encore aujourd'hui rares sont ceux qui visitent la Valonie, n'appréciant guère cette ambiance d'après guerre.

Actuellement, Travel&Co annonce qu'un événement se prépare autours des îles qui sont apparues récemment dans le jeu. Sur la Toile, beaucoup espèrent que cela ne va pas entraîner de nouveaux problèmes.

Pour aborder une nouvelle fois les expéditions spatiales, celle d'Uranus ayant disparu depuis fort longtemps les chercheurs ont tardé à relancer une expédition, refroidis par l'idée de perdre d'autres chercheurs ou techniciens. Pourtant la population était grandement favorable à ces expéditions qui leur permettaient d'avoir l'espoir de trouver une planète habitable. Face à l'opinion publique, la section spatiale de l'université a instauré depuis quelques années la préparation d'une autre grande expédition. Des petites sur les planètes proches sont quotidiennement organisés sans résultats probants.
 

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